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http://www.alain-messier.net/
Moi et mon pote le Blues (Toute ma vie)
(A.Messier 1996)
Toute ma vie,le blues est là est c’est comme ça
Ahhh mes amis, croyez bien que ça m’arrange pas
Mais c’est ma vie, le blues est là et c’est comme ça
Déjà tout petit, il m’attendait à la maternité
Et il a tiré sur mon nez, pour m’dire qu’il était arrivé
C’est un juron que j’ai crié, tout avait bien commencé!
Un peu plus tard à l’école, il était toujours là comme un pot de colle
Il m’a fait perdre toutes mes billes, il a cassé toutes mes bagnoles
Il paraît même que c’est lui, qui a inversé le sens de mes pôles.
Avec les filles quelle catastrophe, il a chamboulé toutes mes strophes
Il faisait l’boeuf avec mes rimes, et c’était pas du Strogonoff
Il a bousillé tous mes vers, troquant Saint Christophe contre Saint Eristoff
Mon ange gardien s’en est allé, surveiller un autre guignol
Mais l’blues a gardé un souvenir, il lui a piqué son auréole
Et depuis sur mon âme il veille, avec ma conscience il bricole...
J ‘connais qu’un seul truc qui l’arrête, c’est un bon coup d’harmonica
Y a que ça pour l’arrêter de rire, car l’mien c’est un blues qui ne pleure pas
Et pour faire du blues sans se salir, faut veiller qu’on n ‘en renverse pas.
J’ai bien essayé d’m’en séparer, une fois j’y suis même arrivé
Mais rien n’avait vraiment changé, et j dis dire que ça m’a rassuré
On a fini par se retrouver, on s’est juré de plus se quitter !
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Moi et mon pote le Blues (Toute ma vie)
(A.Messier 1996)
Toute ma vie,le blues est là est c’est comme ça
Ahhh mes amis, croyez bien que ça m’arrange pas
Mais c’est ma vie, le blues est là et c’est comme ça
Déjà tout petit, il m’attendait à la maternité
Et il a tiré sur mon nez, pour m’dire qu’il était arrivé
C’est un juron que j’ai crié, tout avait bien commencé!
Un peu plus tard à l’école, il était toujours là comme un pot de colle
Il m’a fait perdre toutes mes billes, il a cassé toutes mes bagnoles
Il paraît même que c’est lui, qui a inversé le sens de mes pôles.
Avec les filles quelle catastrophe, il a chamboulé toutes mes strophes
Il faisait l’boeuf avec mes rimes, et c’était pas du Strogonoff
Il a bousillé tous mes vers, troquant Saint Christophe contre Saint Eristoff
Mon ange gardien s’en est allé, surveiller un autre guignol
Mais l’blues a gardé un souvenir, il lui a piqué son auréole
Et depuis sur mon âme il veille, avec ma conscience il bricole...
J ‘connais qu’un seul truc qui l’arrête, c’est un bon coup d’harmonica
Y a que ça pour l’arrêter de rire, car l’mien c’est un blues qui ne pleure pas
Et pour faire du blues sans se salir, faut veiller qu’on n ‘en renverse pas.
J’ai bien essayé d’m’en séparer, une fois j’y suis même arrivé
Mais rien n’avait vraiment changé, et j dis dire que ça m’a rassuré
On a fini par se retrouver, on s’est juré de plus se quitter !
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