Magali Mosnier (flûte) et Catherine Cournot (piano) jouent la sonate pour flûte et piano composée par Francis Poulenc. Extrait du concert donné le 4 octobre 2019 à l'auditorium de la Maison de la Radio.
Une lettre de Francis Poulenc à son ami chanteur Pierre Bernac témoigne dès 1952 de sa volonté d’écrire une sonate pour flûte traversière et piano, ce qu’il confirmera à plusieurs reprises les années suivantes dans sa correspondance à son éditeur. C’est Harold Spivacke, porte-parole de la Fondation Coolidge à la Bibliothèque du Congrès de Washington, qui lui en donnera l’occasion avec une commande au printemps 1956. Née dans une riche famille de Chicago, la pianiste Elizabeth Sprague Coolidge avait été l’une des principales mécènes de la musique aux États-Unis, et commanda des partitions de chambre à Pierné, Ravel, Schoenberg, Bliss, Respighi, Stravinsky, Prokofiev, Bartók, Webern, Britten, Copland, Barber ou Honegger. Décédée en 1953, à l’âge de quatre-vingt-neuf ans, elle légua une partie de sa fortune à sa fondation, dont Poulenc fut l’un des bénéficiaires avec cette commande.
Une lettre de Francis Poulenc à son ami chanteur Pierre Bernac témoigne dès 1952 de sa volonté d’écrire une sonate pour flûte traversière et piano, ce qu’il confirmera à plusieurs reprises les années suivantes dans sa correspondance à son éditeur. C’est Harold Spivacke, porte-parole de la Fondation Coolidge à la Bibliothèque du Congrès de Washington, qui lui en donnera l’occasion avec une commande au printemps 1956. Née dans une riche famille de Chicago, la pianiste Elizabeth Sprague Coolidge avait été l’une des principales mécènes de la musique aux États-Unis, et commanda des partitions de chambre à Pierné, Ravel, Schoenberg, Bliss, Respighi, Stravinsky, Prokofiev, Bartók, Webern, Britten, Copland, Barber ou Honegger. Décédée en 1953, à l’âge de quatre-vingt-neuf ans, elle légua une partie de sa fortune à sa fondation, dont Poulenc fut l’un des bénéficiaires avec cette commande.
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